Croisière sur le Danube, 2è partie

 

Note: la première partie de cette croisière se trouve sur

paulejuliettedebeaumont.jimdofree.com

sous l'onglet "Chronique d'un voyage annoncé"

 

 

 

L'autocar nous emmena ensuite à Arbanasi, un village situé sur un plateau à 15 minutes au nord-est de Veliko Tarnovo.

Ce tranquille village définitivement évocateur de son fascinant passé aurait mérité qu'on s'y attarde davantage, en arpentant nonchalamment ses chemins étroits, rupestres et sinueux, par exemple.

 

(tiré de la-bulgarie.fr):

Arbanassi est un village bulgare situé à proximité de Véliko Tarnovo (4km). Destination touristique prisée pour les Bulgares, il est fréquenté à l’occasion d'escapades de weekend ou bien pour l'organisation de mariages, Arbanassi offre à ses visiteurs un charme ancien, de belles demeures anciennes, une église aux fresques d'une grande valeur artistique et de nombreuses possibilités pour passer du bon temps."

 

 

Diaporama

 

Arbanasi et église de la Nativité

Images de getyourguide, trip.com, voyageautrement, 123R, Alamy et de tripadvisor.com

 

 

Maison musée patrimoniale de Konstantsalieva

Magnifique! Extraordinaire1

Images de getyourguide, trip.com, voyageautrement, 123R, Alamy et de tripadvisor.com

 

 

Lors de la visite de cette maison patrimoniale, notre guide nous a informé que la position très haute des fenêtres sur des murs de pierre de près de deux mètres visait à camoufler la vie familiale et intime des familles sous l'Empire ottoman, notamment la pratique de leur religion, comme en témoigne aussi la construction basse, modeste et sombre à l'intérieur, car munie seulement de petites ouvertures, de l'Église de la Nativité.

 

Remarque: ici aussi, comme sur les rives d'Oltenita, je suis certaine d'avoir pris des photos de l'intérieur de la maison Konstantsalieva et de l'église de la Nativité... Erreur de pitonnage sur place? Je dois ainsi me rabattre sur les ressources picturales du Web.

 

 

Histoire d'Arbanassi

(tiré de la-bulgarie.fr)

 

Le premier document mentionnant Arbanassi remonte en 1538. Il s'agit d'un décret du sultan Syuleiman le Magnifique avec lequel il donne ces terres (comprenant aussi celles de Lyaskovetz, Gorna et Dolna Oryahovitza) au vizir Roustem pacha, qui fut son gendre. Cependant le village est plus ancien que la notation dans ce document ottoman.

Son nom est un dérivé de la dénomination qui a été utilisée dans la Bulgarie médiévale pour désigner l'Albanie. Or, après la bataille de Klokotnitza en 1230 menée par l'armée du roi Ivan Assen II les terres de l'Albanie actuelle furent annexées au royaume bulgare. Arbanassi serait apparu à la suite d'installation de migrants des terres albanaises ainsi que de nobles des confins le plus à l'ouest de la Bulgarie. Les Ottomans eux-mêmes, après l'invasion de la Bulgarie au XIII et XIV siècle, dénommaient ce village Arnaoutkyoï (village des Albanais). Au total, en Bulgarie il existait entre le XV et le XVII siècle une cinquantaine de villages dits "arnaoutski" (albanais) dont dix se nommaient Arbanassi.

Il n'existent donc pas de sources écrites concernant Arbanassi avant le décret ottoman de 1538. En revanche il existe plusieurs notes dans divers documents de voyageurs ou religieux de cette même époque concernant l'existence bien établie du village.

En 1582 les habitants se sont vus imposer l'obligation d'assurer la sécurité du passage routier entre le chemin reliant Véliko Tarnovo à Gorna Oryahovitza. En contre-partie ils obtinrent des allègements fiscaux et des privilèges sur les droits attribués aux non-musulmans (qui comportaient certaines restrictions sur le plan de l'exercice du commerce par exemple).

Pendant le Moyen Age Arbanassi fut un village riche grâce à ses activités artisanales et commerciales qui allèrent bien au-delà de sa région. Le village exportait du bétail, de peaux animales, de la graisse animale, des produits en cuivre, des produits de l'orfèvrerie, du savon, de la production de soie. Les commerçants d'Arbanassi transportaient leur marchandise dans tout l'empire ottoman et certains seraient parvenus à aller même jusqu'aux Indes.

Les XVII et XVIII siècles marquèrent le pic de cet essor économique. Une partie des habitants était riche et les maisons des commerçants furent somptueuses de façon qu'elles devinrent une référence en matière architecturale. Équipées d'une vaste cour cachée par une haute enceinte en pierres, telle une fortification, l'intérieur en fut richement décoré. Certains planchers étaient couverts de carrelage en terre-cuite, des plafonds suspendus en bois sculpté agrémentaient les pièces mais aussi des placards encastrés, des toilettes et salle de bain à l'intérieur.

Le meilleur exemple qui nous est parvenu est la maison Kostantzaliéva, la plus grande et la mieux conservée, transformée en musée. Une autre est la maison Hadji-Iliéva.

A cette époque le village comptait plus de 1 000 maisons. La prospérité d'Arbanassi se remarquait aussi par ses 5 églises, richement décorées en fresques de grande qualité. 2 monastères bordaient le village.

L'opulence d'Arbanassi et les murs épais de ses maisons ne le mirent pas à l'abri des assauts des bandes des Kardjalii entre la fin du XVIII et le début du XIX siècle. Le village en fut totalement dévasté lors de 3 attaques en 1792, 1798 et 1810.  Pillé et incendié, les habitants pourchassées et assassinés. Les épidémies de la peste noire et du choléra se sont rajoutées peu après pour anéantir complètement le village.

Arbanassi retourna à la vie au fur et à mesure après 1810 avec l'arrivée de migrants de la région d'Eléna et de Tryavna. En revanche il ne regagna plus ni sa notoriété ni sa richesse. Ses habitants nantis l'avaient quitté en fuyant vers la Roumanie ou vers la Russie. En 1839 Arbanassi se vit retirer les privilèges dont il bénéficiait auparavant.

LES NOMS DES RUES À ARBANASSI

Fait curieux, Arbanassi ne disposait pas de noms de rues jusqu'en... 2010. Seulement quelques bâtiments étaient numérotés. Et il n'en avait jamais eu. L'administration de Véliko Tarnovo décida de nommer les 6 places et les 38 rues à des personnages historiques (essentiellement locaux) et à des références de la période du Renouveau du XIX siècle. Ainsi la place centrale se nomme depuis Ilarion Dragostinov, en honneur d'un habitant d'Arbanassi devenu figure nationale grâce à sa participation dans le comité révolutionnaire central bulgare qui a conduit à l'insurrection d'avril 1876.

Une rue est nommée Velda Babekova - une Lituanienne qui avait épousé un Bulgare et fut la première à étudier les fresques des églises d'Arbanassi. Une autre est nommée à Marco Marioti - Italien, tailleur de pierres qui a contribué à la popularité d'Arbanassi.

Notons aussi la rue Zagorié, nommée ainsi à la plus ancienne appellation connue d'Arbanassi.

Le fait d'attribuer des noms aux rues a obligé les 350 habitants à changer de carte d'identité et de permis de conduire.

LES ÉGLISES D'ARBANASSI

Les églises d'Arbanassi Arbanassi

L'église Rojdestvo Hristovo (La Nativité) est le monument de patrimoine à ne pas manquer lors de votre visite à Arbanassi. C'est la plus ancienne, construite dans la seconde moitié du XV siècle sur les fondations d'un autre temple. Outre les nombreuses icônes, les fresques comportent des scènes de la vie courante ainsi que les figures de 12 poètes et philosophes grecques parmi lesquels Homère, Platon et Aristote.

 

 

 

 

Le lendemain matin, l'autocar nous emmena à Roussé (Ruse), importante et très agréable ville de Bulgarie sur les rives du Danube - pour laquelle je suis surprise de trouver peu de photos et même de commentaires et d'histoire sur le Web - où l'on découvre pourtant un centre-ville aéré, bordé de cafés et terrasses, en même temps qu'agrémenté de magnifiques arbres et espaces verts.

À remarquer dans le diaporama ci-contre les artefacts du Musée d'histoire de Roussé. Exceptionnel!

 

 

 

Roussé (Ruse) Bulgarie

3 de mes photos. 24 mai 2023

parc du centre-ville de Roussé; Opéra national (bâtiment rouge); Théâtre dramatique de Roussé et ses statues sur la corniche illustrant des métiers; Roussé  sous l'Empire ottoman en 1824; puis, du Musée d'histoire de Roussé, amphore Borovo thrace du royaume odrysien, 4è s. BC et monnaie celtique; costumes traditionnels de la province de Roussé, Bulgarie

 

 

 

Parade "live" au centre-ville de Roussé, Bulgarie

(tiré de la-bulgarie.fr)

La ville de Roussé se situe sur la rive de Danube, en Bulgarie de nord-est. Ville frontalière, reliée avec la Roumanie via le Pont de Danube. Roussé a son Université Technique, profilée en études d'ingénierie. Les écoles secondaires de langues étrangères de Roussé sont également renommées pour la qualité de leur enseignement.

Au XIX siècle Roussé était considérée comme la ville la plus européenne de la Bulgarie, ceci dans le contexte d'un Empire ottoman qui sauvegardait un visage fort oriental.

Par ailleurs c'est à Roussé que les Russes ont forcé le Danube et lancé la guerre de libération de la Bulgarie contre l'Empire Ottoman en 1877.

L'écrivain Elias Canetti (né à Roussé) écrit: "Avec l'aide d'Isaac Babbel j'ai compris que Rousstchouk (le nom de la ville sous l'empire Ottoman) était la première fenêtre à travers laquelle je regardais toutes les races, j'écoutais toutes les langues, j'apprenais toutes les coutumes, j'ai connu toutes les nations qui ont réussi, à leur façon, à faire une bonne équipe dans ce microcosme."

Roussé aujourd'hui

Le visage moderne de Roussé fut façonné à la fin du XIX et le début du XXe siècle. L'ancienne partie du centre-ville date de cette époque, un formidable mélange des styles classique, baroque, renaissance, gothique et rococo. Les anciens bâtiments sont au nombre approximatif de 200 et font partie essentielle du patrimoine de la ville.

Roussé dispose de grands jardins publiques, très agréables pour les promenades. A Roussé, tous les mois de mars tient lieu un festival international de musique classique - les Journées musicales du mois de mars.

Notre guide proposa de descendre une large rue piétonne pour magasiner alors que j'avais localisé une terrasse tellement invitante sous ses auvents devant le parc. Ce pouvait bien être le café resto Zagorka, tout près de l'Opéra national, je ne suis pas tout à fait sûre. Mon idée était de prendre plaisir à m'y asseoir pour savourer le moment, en même temps qu'un bon café, ou autre.

Alors que je me dirigeais vers une table libre ombragée, deux jeunes femmes bulgares se sont précipitées sur la même table, ce qu'évidemment je trouvai loin d'être courtois. Sans doute pour ensuite s'amender, voyant qu'à la table voisine j'observais le menu avec perplexité, elles me demandèrent en anglais si je voulais être conseillée. Je fis signe que oui, pourquoi pas? Et elles me conseillèrent un breuvage froid populaire à Roussé, me dirent-elles en anglais, une sorte de tisane glacée à base d'une plante florale. Je fus d'accord avec les Bulgares de Roussé, cette boisson bien fraîche était délicieuse. Puis arriva l'un de mes compagnons de table, Robert, qui venait m'accompagner puisque, dit-il, la promenade de magasinage l'ennuyait et qu'il tenait à m'offrir un café. C'était bien charmant de sa part. 

 

Notre guide nous rassembla ensuite pour parcourir le centre-ville de Roussé assez achalandé et nous rendre dans un bistro bulgare où CroisiEurope nous offrit un dessert typique accompagné d'un café servi par un véritable gentilhomme bulgare.

Sur le chemin, nous étions passés devant le Théâtre de Roussé, photographié ci-dessus, qui connut bien des aléas lors de sa construction.

Entre autres, tiré de https://en.wikipedia.org/wiki/Dohodno_Zdanie

"The sculptures symbolizing agriculture and war, designed by the initial architect Raul-Paul Brank, were not approved due to being seemingly too German in appearance, and were remodelled and made more Bulgarian by T. Petkov. The theatre hall project was created by arts teacher Truniček and Joran Romeo, a decorating specialist who had also worked with the Romanian National Theatre Bucharest."

Pour compléter une visite voulue représentative des trésors de Roussé et de ses environs, notre guide, éloquente et enthousiaste comme celle de Veliko Tarnovo et comme le sera celle de Constanta, nous invita à remonter dans le car pour nous rendre, non loin de la ville, voir le monastère troglodyte que la documentation touristique qualifie plutôt de "rupestre", Bassarbovo.

À remarquer que si j'ai bien compris, les moines toujours sur place ne vivent plus dans la grotte depuis moins d'un siècle. 

 

 

 

L'un des monastères rupestres troglodytes de Bulgarie, 

le Monastère Basarbovsky 

 

À 9 km de Roussé, dans la petite vallée de Roussenski Lom se trouve le dernier monastère rupestre en toute la Bulgarie qui est toujours en activité. Il se nomme Bassarbovski, du nom du village voisin Bassarbovoet se trouve à seulement 10 km de la ville de Roussé.

Forte présence des monastères rupestres en Bulgarie médiévale, d'avant sa chute sous la conquête de l'Empire ottoman. Entre le XI et le XIV siècles la Bulgarie comptait un très grand nombre de monastères rupestres, réunissant des milliers de moines. (tiré de la-bulgarie.fr)

Une de mes photos du monastère de Basarbovo. 24 mai 2023

 

les 3 premières sont mes photos. 24 mai 2023

Extérieur de la grotte et son lieu de prière, puis porte de la chapelle orthodoxe et l'une de ses peintures intérieures représentant saint Démétrios

 

 

Le monastère Basarbovski "Saint Dimitar Basarbovski" est un monastère rocheux en Bulgarie . Le monastère est le seul monastère rupestre fonctionnel en Bulgarie et le temple est ouvert aux visiteurs tous les jours. En 1978, il a été déclaré monument culturel archéologique d'importance locale .

Histoire modifier | modifier le code ]

Le monastère remonte à la période du deuxième royaume bulgare (XII-XIV siècles), mais les données les plus anciennes datent des registres fiscaux ottomans de 1431. Là, il est marqué comme "Besaraba" - une propriété avec 14 ménages. Dans le même temps, le monastère était marqué comme "le timar du grand voïvode" - c'est-à-dire Ivanko Besarab - beau-père du tsar Ivan Alexandre .

Selon une autre légende, le monastère de Basarbov était dédié à saint Théodore Tiron et saint Théodore Stratilate . La fondatrice du monastère était la reine Teodora Basarab, première épouse du tsar Ivan Alexandre et fille du duc valaque Ivanko Basarab . Le village voisin de Basarbovo porte également le nom du voïvode . L'habitant le plus célèbre et abbé éternel est saint Dimitar Basarbovski, qui a passé une grande partie de sa vie dans le monastère.

Même Paisius Hilendarski mentionne ce saint monastère dans son « Histoire slave bulgare ». Pendant la guerre russo-turque (1768 – 1774), les reliques du saint furent transférées par le général. Ivan P. Saltikov à Bucarest et placés dans l'église métropolitaine et désormais patriarcale des Saints Constantin et Hélène le 13 juillet 1774, où ils se trouvent encore aujourd'hui.

En 1937, le moine Chrysant habite le monastère et entreprend de le rénover.

En 2016, le nouveau temple, plus grand, du monastère, dédié à la Transfiguration, a été consacré . La nouvelle église est entièrement peinte. [2]

Aujourd'hui, le monastère est actif, masculin. La fête du temple du monastère est le 27 octobre, jour de Saint Dimitar Basarbovski.

(tiré de Wiki sous "monastère Basarbovsky")

 

 

Après cette demi-journée bien remplie, on nous ramena au bateau pour le lunch. Je décidai, parce qu'il faisait très beau, parce que je privilégiai la croisière et aussi parce que la visite de l'après-midi devait se faire à Bucarest en Roumanie où je me rendais par la suite, de rester sur le bateau qui, cet après-midi là, devait naviguer vers Fetesti, pour profiter pleinement de ma croisière sur le pont supérieur, appelé le "pont soleil", avec un livre, mon cell pour les vidéos, et peut-être un petit verre de vin. Ce que je fis, avec beaucoup d'agrément. 

 

Voici une tradition, celle de la Martenitza, appelée communément Baba Marta. Le 1er Mars, les Bulgares se parent d'un petit pompon rouge et blanc qu'ils porteront durant le mois de mars, ils ne s'en débarrasseront que lorsque les prémisses du printemps s'annonceront.

UNE Tradition ANTIQUE 

C'est une tradition qui est commune aux populations roumaine, moldave, macédonienne, grecque (nord) et bulgare. Elle trouve cependant sa plus forte expression en Bulgarie. Avec le développement récent des études archéologiques l'on sait désormais qu'il s'agit d'une ancienne pratique rituelle des Thraces (civilisation antique qui habitait la partie centrale de la péninsule des Balkans entre le IV millénaire avant la nouvelle ère et le Ier siècle. Ce rituel consistait à réunir le Fils céleste à la Déesse-Mère, réunification symbolisée par l’emmêlement de feux longs fils : blanc et rouge. Le blanc symbolisait le céleste, le rouge le terrestre. Ainsi la dualité ne devenait qu'un, le cycle de renouvellement était marqué (c'est pour cela que se faisait au tout début du printemps) et le Fils était à nouveau réuni à la Déesse-Mère. Le sort était conjuré lorsque la nature éclos à nouveau - premières floraisons, arrivée des oiseaux migratoires. Alors l'on s'en débarrasse du fil en l'accrochant sur un arbre verdi ou en le mettant sous une pierre.

Pour cette raison ce rituel et sa pratique qui perdure jusqu'à nos jours (même si le folklore local a donné ses versions diverses et variées avec le temps) dans les territoires qui corresponde à l'aire d'habitation des Thraces. Les populations actuelles de ces pays en sont les héritiers. En Roumanie (sud-est en particulier) c'était la famille des Daces (de la grande famille des Gètes), en Grèce du nord ce sont la multitude de tribus thraces de la zone des Rhodopes, idem dans l'actuelle Macédoine (sa partie orientale notamment).

D'autres rituels thraces qui font partie du folklore bulgare sont le Koukeri ou encore la célébration de Saint-George, pour ne citer deux de très importants. En réalité les rituels et les mythes thraces composent l'essentiel du folklore bulgare.

En décembre 2018 l'Unesco a inclus la coutume de Martenitsa dans le patrimoine mondial immatériel de l'humanité.

Et ce représentatif vidéo de cette tradition ci-bas

 

 

Je ne sais pas pour vous qui avez peut-être lu les textes relatant l'histoire de ces lieux, regardé mes photos et vidéos, mais il est clair pour moi que la culture profonde des Bulgares est significativement différente de celle des Roumains que je visiterai par la suite.

En effet, l'héritage grec et ottoman est bien davantage ressenti en Bulgarie, et même en Serbie. Et pour cause, puisque comme on le verra dans la section Roumanie, les Ottomans se sont davantage installés en Bulgarie alors qu'ils ont essentiellement administrés la Roumanie durant quelques siècles. Et encore! sporadiquement. Car certains rois roumains s'en sont bien défendu, dont Michel Le Brave au Moyen-Âge et un ou deux autres en Moldavie.

Tout ceci en même temps que l'orthodoxie chrétienne marqua profondément les nations qui l'ont pratiquée, tant par un certain son musical et des chants particuliers que par des costumes traditionnels qui, d'Anatolie et d'Albanie jusqu'en Russie, ont beaucoup en commun. Cela sans mentionner l'héritage linquistique très marqué par la langue romaine en Roumanie, les Romains s'étant probablement mêlés à la population dace, ce que l'on ne peut percevoir ni en Bulgarie ni en Serbie où plus d'Ottomans ont été davantage présents.

Comme quoi le Danube a bien rempli sa mission historique de barrière continentale!  La conquête des territoires ayant davantage eu lieu, pour la Roumanie, à partir du nord, par les Goths, du nord-ouest, par les Saxons et les tribus magyares, un peu du nord-est, par les Slaves alors que, pour le sud-est européen, dont la Bulgarie, par tous ces gens, plus les Ottomans. 

 

En Roumanie, je ne sais pas si je m'abuse mais je crois bien avoir observé bien des hommes de fort gabarit, 6 pieds, 250 livres, et de fréquentes chevelures pâles, châtaines blondes, alors qu'en Serbie comme en Bulgarie, la grande majorité des gens ont les cheveux bruns et des teints mats. Les types slaves en particulier, rencontrés près de Novi Sad en Serbie, étaient très grands, maigres, mats de teint - du genre que vous exposez au soleil toute une journée et qui demeurent blancs comme des draps- et blonds ou châtain clair.

 

 

Je ne sais pas pour vous mais moi, j'ai le goût d'en savoir plus sur cette culture ottomane mentionnée ou rencontrée fréquemment en Europe du Sud.

(tiré de Wiki sous "expansion de l'Empire ottoman") 

L’expansion de l’Empire ottoman à partir de son noyau originel en Asie mineure se réalise du xive au xviiie siècle, en direction des régions voisines d’Anatolie, d’Europe du Sud-Est, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

Carte de l’expansion de l’Empire ottoman.

Après la domination des Omeyyades et des Abbassides, les dynasties turques s’imposent, tout d’abord avec les Seldjoukides, puis avec les Ottomans qui, à l’époque des beylicats, s’établissent dans l’actuelle province d’Eskişehir1,2. Là, le beylicat d’Ertuğrul est fondé par une famille issue des Kayı, l’une des vingt-quatre tribus turciques oghouzes qui avaient conquis l’Anatolie au xie siècle3. Son expansion qui réunifie les autres beylicats en fait un empire qui, en 1453, conquiert Constantinople, mettant fin à l’Empire romain d'Orient que l’Empire ottoman remplace, héritant de sa civilisation, de son architecture, de ses sciences et de ses populations (y compris chrétiennes) mais apportant une religion nouvelle, l'islam, et créant de nouvelles formes artistiques. Cet empire musulman, dont le sultan devient aussi calife, couvre les régions méditerranéennes de l'Asie, de l'Afrique et de l'Europe du Sud-Est ainsi que les rives de la mer Noire et, par moment, les rives occidentales de la mer Caspienne. À son extension maximale il couvre 5 200 000 km2 soit près de dix fois la France4.

Soliman le Magnifique[modifier | modifier le code]

Soliman le Magnifique monte sur le trône en 1521 et devient le plus grand des sultans ottomans. Il conquiert Belgrade en 1521, occupe Rhodes en 1520 où se trouvent les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui se déplacent à Malte que Charles Quint leur donne. Il reçoit les régence d'Alger, de Tunis et Tripoli. Il assiège Vienne et défait le roi de Bohême et de HongrieLouis II, qui est tué en 1526. En 1529, l’armée turque conquiert Buda en Hongrie.

En 1538, Charles Quint, le Pape, les Hospitaliers et Venise s’allient pour affronter la flotte turque au large de l’Albanie. Il n’en ressort aucun vainqueur jusqu'à la défaite de Lépante où les Européen prennent le dessus. Soliman s’allie avec la France qui dispose de nombreux intérêts commerciaux avec les Turcs.

D’importants succès sont obtenus grâce au corps de fantassins des Janissaires. Soliman meurt en 1566.

La Méditerranée et l'Empire ottoman – La bataille de Lépante[modifier | modifier le code]

Carte de l'expansion de l'Empire ottoman avec ses états vassaux.
Pour agrandir cette carte, cliquez sur le lien à gauche de l'image.
Sélim II succède à Soliman et continue sa politique expansionniste. Ils sont les maîtres de la mer Méditerranée, grâce aussi à l’alliance avec la France.

En 1565, les Ottomans attaquent Malte, mais les Hospitaliers repoussent l’assaut et deviennent « le rempart de la Chrétienté [contre les Ottomans] ». Charles Quint, en 1535, lance contre les Turcs une croisade soutenue par le pape Paul III, les Portugais et les Hospitaliers. Il prend Tunis, libérant 20 000 prisonniers chrétiens. En 1541, il cherche à conquérir Alger, mais l’attaque échoue.

En 1570, les Turcs reprennent Tunis et assiègent Chypre, après avoir lancé un ultimatum à Venise. Ainsi, le , se conclut la « Sainte Ligue » entre l’Espagne, Venise, le pape Pie V, le duc de Savoie, l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, ainsi que d’autres républiques italiennes. En octobre, la Sainte Ligue se met en marche et, le 7, à la bataille de Lépante, obtient une victoire contre la flotte turque ; 80 navires turcs sont coulés, 130 capturés et 50 000 Turcs sont tués ou fait prisonniers. Pie V instaure alors la fête de Notre Dame des Victoires, fixée ensuite par Grégoire XIII comme fête de Notre Dame du Rosaire.

Les divisions des princes chrétiens favorisant un retour des musulmans, Venise abandonne la Sainte Ligue et conclut une paix séparée avec Sélim II.

En 1661, l’archiduc Léopold d’Autriche tente de reconquérir la Hongrie, mais en vain, et en 1663, les Ottomans atteignent Presbourg et menacent Vienne. S’ensuit une nouvelle coalition qui obtient une victoire en 1664 contre les Turcs. Puis Vienne est à nouveau assiégée jusqu’à ce que, le , à Kahlenberg, en Autriche, les forces chrétiennes, sous la conduite du duc Charles V de Lorraine et du roi de Pologne, battent les Ottomans par une victoire totale.

Le nouveau sultan, Soliman II, capitule sur tous les fronts. Par l’accord de Karlowitz, en 1699, le Saint-Empire romain germanique s’attribue la Hongrie, la Croatie, la Transylvanie et la SlavonieVenise s’octroie une grande partie de la Dalmatie, et la Pologne, d’autres régions plus au nord.

Après la défaite de Vienne, commence le déclin ottoman. Le , le prince Eugène de Savoie bat encore les Ottomans.

La Pologne, la Russie, l'Empire ottoman et les chrétiens orthodoxes et orientaux[modifier | modifier le code]

 

Avec la chute de Constantinople et le mariage entre Ivan III et la fille du dernier empereur byzantin, la Russie s'affirme comme héritière historique du patrimoine orthodoxe byzantin et siège de la « troisième Rome ». Les tsars se considèrent comme les protecteurs des chrétiens orthodoxes. Plusieurs guerres les opposent au khanat de Crimée, vassal des Ottomans5.

 

 

Le lendemain matin, nous nous sommes réveillés à Fetesti, un autre modeste rivage pittoresque de Roumanie.

Et là, tôt le matin, j'eus la chance de filmer une aigrette qui s'était déposée le long de la rive, juste devant ma porte fenêtre.

Aussi, 6 heures AM, vidéo d'hirondelles dont on voit clairement le dos bleu et d'un oiseau de rivage aux longues et fines pattes. 

 

Au fait, c'est peut-être en quittant notre rivage de Fetesti - plutôt que précédemment celui d'Oltenita - pour Constanta (prononcez Constantsa)que notre guide nous a fait remarquer un nid de cigogne habité au haut d'un poteau électrique au bord du chemin.

 

Après un trajet assez long sur les seules autoroutes parcourues pendant ce voyage, voici... 

 

Constanta, ville de légende gréco-romaine sur les bords de la Mer noire,

toute lisse de son bleu profond, se rapprochant du calme de l'Olympe,  

Constantsa, toute habitée de ses monuments de pierres blanches qui se dorent au soleil,

et de ses sculptures aux fronts dressés en défiance du temps et de la mémoire des hommes...

 

Constanta... tout de même, ou à cause de cela, contrainte à subir les balafres de maints échafaudages de rénovation.

 

 

 Diaporama de  Constanta, Roumanie

25 mai 2023. Mes photos - sauf la dernière, celle du casino sur les bords de la Mer noire - celles du vieux Constanta, cathédrale des Sts Pierre et Paul, jouxtant une zone archéologique, une villa en bordure de la Promenade du bord de mer et celle de la mer parcourue par des paquebots de céréales ukrainiens, 

 

 

O.K. Constanta, toutes villes de Roumanie considérées, et bien que je les aie toutes aimées beaucoup, est ma ville préférée, pour son ambiance, son architecture bigarrée ou ancienne, ses relents d'un passé glorieux, ou pas, et... ;pour sa proximité avec la mer dans laquelle je me suis baignée un court instant. L'eau y était tiède et douce comme l'air de ce pays; les gens qui m'y avaient accompagnée m'attendaient avant qu'on se précipite à rebours pour ne pas rater notre autocar.

 

Mais il faut que je partage avec vous un peu de tout ce qui nous a coupé le souffle au Musée d'archéologie de Constanta que notre guide, avec raison, n'a pas voulu nous laisser ignorer.

 

 

Diaporama des merveilles archéologiques de Constanta, Roumanie

toutes mes photos. 25 mai 2023

Musée d'archéologie de Constanta

Figurines, vase, tête de Vénus et Eros, 2è-3è s. BC et la réplique d'un tombeau funéraire daté du 4è s. BC  trouvé à Tomis ancien nom de Constanta

 

 

Une trouvaille archéologique fascinante tout près de Constanta, la légende de la grotte de Limanu, celle "où l'on entre mais d'où l'on ne sort jamais". Cliquez sur Traduire sur les 3 petits points en haut de la page à droite.

 

Qui dit gréco-romain dit mythologie, n'est-ce pas? 

Mythologie[modifier | modifier le code]

La mythologie grecque relie le nom antique Tomis à deux légendes. La première est celle de Jason et des Argonautes, qui, s'enfuyant de Colchide (l'actuelle Géorgie) avec la toison d'or, et avec Médée et Absyrte, enfants du roi Éétès, auraient été poursuivis par la flotte de ce dernier. Sur le point d'être rattrapés, les Argonautes auraient mouillé ici, tué et tranché Absyrte en morceaux et dispersé ceux-ci afin de retarder Éétès, obligé de les rechercher et de les ramasser pour donner des funérailles honorables à son fils2,3. Une seconde légende rapportée par Cassiodore et Jordanès relie le nom antique de la ville à Tomyris, reine des Massagètes4.

HISTOIRE              Constanta connaît 2 apogées, très distantes l'une de l'autre, et 2 déclins majeurs

Durant la préhistoire, la presqu'île de Constanța abritait un village de pêcheurs mésolithiques, ayant laissé des traces d'habitations, d'outils et de coquilles antérieures aux Gètes (Thraces septentrionaux).

Au ve siècle av. J.-C., après la colonisation du Pont Euxin, les Ioniens donnent à la localité le nom de Tomis. Au iiie siècle av. J.-C., son développement atteint son apogée. Ovide, le célèbre poète latin, y est exilé en 8 apr. J.-C. et y meurt en 17. Entre-temps arrivent des Scythes, qui se mêlent aux Gètes, aux Grecs et aux Romains. La région est alors surnommée Scythie Mineure et fait partie de la province romaine de Mésie.

Du ive au xie siècle, la région, appelée « Paristrie » ou « Paradunavie » (« auprès de l'Istros ou Danube ») et défendue par l'Empire romain d'Orient, résiste aux invasions des GothsHunsSlavesAvars et autres. Mais à la bataille d'Ongal en 680, le Khanat bulgare du Danube victorieux conquiert les Balkans et la ville est abandonnée : plus aucune mention n'est parvenue des quatre siècles suivants, jusqu'à ce que l'Empire romain d'Orient (ultérieurement appelé byzantin) en reprenne le contrôle en 977 et la relève, car c'est un abri naval important entre Constantinople et les bouches du Danube.

Des populations grecquesvalaquesbulgares et arméniennes laissent alors des inscriptions et sont signalées par les chroniques byzantines5.

Après les invasions russes et petchénègues, le royaume des Bulgares et des Valaques (dans les documents de l'époque), indépendant de Byzance en 1186, hérite de la ville, mais la grande invasion tatare de 1223 la réduit à nouveau en cendres.

Entre 1325 et 1389, la Dobrogée est indépendante et Constanța devient une escale génoise (comme de nombreux autres ports en mer Noire et sur le Bas-Danube)6,7. La ville fait partie pendant une trentaine d'années, entre 1389 et 1422, de la principauté de Valachie, qui doit la céder à l'Empire ottoman.

À partir du xve siècle la ville, alors appelée Köstence (prononcé Queustendjé) connaît un nouveau déclin et ne compte plus, selon les recensements turcs du xviiie siècle, qu'une centaine de foyers : ce sont des pêcheurs ou charpentiers de marine grecs pontiques, des bergers roumains (les « Diciens »), des jardiniers bulgares, des marchands arméniens et des militaires turcs, soit tout au plus mille habitants.

Du xviiie siècle à 1812, la région devient champ de bataille entre la Russie et l'Empire ottoman, ce qui dépeuple encore plus la ville.

De 1812 à 1856 et après 1878, la Russie ayant annexé la Bessarabie, l'Empire ottoman a désormais une frontière commune avec l'Empire russe. En 1850, le journaliste français Adolphe Joanne décrit Kustendgé comme étant « un pauvre hameau composé de huttes assez semblables aux habitations des castors »8. La guerre de Crimée ravage à nouveau Köstence et le médecin français Camille Allard la trouve quasi-déserte en 18559 mais ensuite la ville devient un refuge, où aux pêcheurs grecs s'ajoutent des Lipovènes, des Tatars chassés de chassés de Crimée par la conquête russe et des bergers roumains venus de Transylvanie (les « Mocans ») ou de Moldavie (les « Diciens »)10,11.

En 1861 les Britanniques construisent un chemin de fer qui relie Constanța à Cernavodă sur le Danube, pour écouler les grains de la Valachie. C'est le début d'une expansion urbaine à laquelle seules les deux guerres mondiales mettent provisoirement des freins.

Lors de la guerre russo-turque de 1877-1878, la Roumanie combat du côté russe et y gagne la reconnaissance de son indépendance et la Dobroudja du Nord : Constanța devient le principal port maritime roumain et évolue en prospère centre industriel et commercial grâce à des capitaux britanniques, français et allemands. La ville est le port d'attache de la flotte du Service maritime roumain.

En 1893, elle retrouve l'étendue qui fut la sienne à son apogée antique, au iiie siècle av. J.-C., puis dépasse rapidement ce périmètre.

Constanța fut parmi les premières villes d'Europe à utiliser l'électricité pour l'éclairage public12.

Dans l'Entre-deux-guerresOdessa et les autres ports soviétiques périclitent en raison de la guerre civile russe, de la terreur rouge, des famines et des Grandes Purges : Constanța devient alors le port le plus fréquenté de la mer Noire, avec plus de 70 % du trafic de celle-ci13. C'est aussi l'un des terminus de l'Orient-Express, qui dépose les touristes occidentaux fortunés à la gare maritime, d'où les paquebots DaciaÎmpăratul Traian ou Medeea (construits à Saint-Nazaire) les emmènent à IstanbulSmyrneLe PiréeAlexandrieHaïfaBeyrouth et retour.

Après la chute des régimes communistes en Europe, l'ouverture du rideau de fer et le rétablissement de la démocratie, Constanța devient une ville très dynamique au niveau de vie parmi les plus élevés du pays dont elle devient la seconde agglomération après Bucarest. Cependant, suite de la crise financière mondiale débutant en 2007, au regain régional de tension internationale lié au retour de la Russie aux pratiques soviétiques, à la crise de Crimée et à la guerre du Donbass, ainsi qu'au mandat à Constanța même, du maire controversé Radu Mazăre qui finit condamné pour des faits de corruption et association de malfaiteurs14,15, les activités maritimes déclinent fortement et la ville, surnommée Mazaristan par ses habitants, perd sa prospérité et son rang de seconde agglomération du pays, que revendiquent en 2020 la métropole moldave Iași et la métropole transylvaine Cluj16

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En raison de son passé ottoman, la ville abrite près d'un quart de la population musulmane de Roumanie — 14 557 des 64 337 musulmans de Roumanie (soit 23 %) vivent à Constanța22 —, ainsi que la plus grande mosquée du pays, bâtie en 1911 par le roi Carol Ier.

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Constanța possédant environ cinq cents centres d'enseignement, les élèves peuvent également suivre des cours de russe, grec ou turc (du fait de la présence des minorités lipovèneshelléniquesturquesbulgares ou tatars) comme LV3, après le roumain et, au choix en LV2, l'anglais, l'allemand, l'espagnol, l'italien ou le chinois.

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Constanța est aussi une des extrémités de l’EuroVelo 6 (EV 6), également dénommée « la route des fleuves », une véloroute EuroVelo longue de 3 653 km faisant partie d’un programme d’aménagement de voie cyclable à l’échelle européenne, qui relie la mer Noire, au port atlantique de Saint-Nazaire en France(tiré de Wiki sous "Constanta")

Désolée pour le vidéo de travers ci-haut; c'est le seul enregistrement in situ de chant orthodoxe religieux que j'ai et pas le plus joli. Dommage! 

 

Puis tel que promis, notre autocar nous emmena assez loin via les autoroutes vers le vignoble gagnant de prix internationaux, Murfatlar, sis sur le plateau ensoleillé, prometteur, nous dit-on, de Dobrogée. 

Là, on fut accueillis par des musiciens - voir ma petite vidéo - et on nous servit, parmi d'autres invités, cinq (5) vins: 3 blancs et 2 rouges accompagnés de quelques grignotines. Comme Robert de ma table de CroisiEurope, j'ai bien aimé le premier blanc mais n'ai pu vraiment goûté les deux autres, les saveurs s'entremêlant. Quant aux rouges, je ne les ai pas bien aimés: trop légers et trop jeunes, à mon avis. Mais l'expérience était savoureuse et spéciale.

Bizarrement, je n'ai pris la photo que d'un arbre dont je ne sais même pas le nom: assez haut et ressemblant à un cèdre de chez nous, à petites baies bleues, comme de petits raisins.

Je n'arrive pas à en télécharger la photo, mais voici les vidéos.

Quoique je fasse, par manque d'espace, je dois terminer le récit de la croisière

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